JUDO SPORTING CLUB MONTRABE
Judo Sporting Club Montrabe

Le judo

Le Judo, une inspiration de la nature

La légende dit que les principes du Judo furent découverts lors d'un hiver rigoureux par un moine japonais qui fit le constat suivant : le souple peut vaincre le fort.

En effet, il remarqua que les branches d'arbres, réagissaient différemment sous le poids de la neige abondante. Les plus grosses cassaient alors que les plus souples pliaient et se débarrassaient de "l'agresseur". La voie de la souplesse était née.

C'est en 1882 que le JUDO voit le jour.

Cette discipline, qui nous vient du Japon, a été fondée par un professeur d'éducation physique nommé Dr. Jigoro Kano.

Il est en effet issu de plusieurs écoles d'arts martiaux où les Samouraïs (guerriers japonais) apprenaient la science du combat à travers les techniques de JIU-JITSU qui remonterait selon certains historiens, à 230 av. J.C.

La philosophie et les techniques du Judo illustrent son côté doux, tel n'est pas le cas du dur combat qui en découle. Alors que d'autres arts martiaux apprennent à donner des coups de poing et de pied, le judo enseigne que la soumission est une force, et que les combattants devraient se plier tel un roseau, puis contre-attaquer. Il est ici capital de retourner l'agressivité et la force de son adversaire contre lui avec le minimum d'effort pour le maximum d'efficacité.

En France, le judo apparaît dans les années trente, mais il se développe surtout après la deuxième guerre mondiale sous l'impulsion de Maître Kawaishi et de Paul Bonét-Maury, président-fondateur de la Fédération Française de Judo en décembre 1946.




L'affirmation d'une discipline sportive

A partir des années 60, le courant sportif devient dominant. Le judo est inscrit au programme des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964. Brillants lors des compétitions européennes, les judokas français obtiennent leurs premiers succès en 1972 aux Jeux de Munich, puis au Championnat du monde de Vienne en 1975 où Jean-Luc Rougé devient le premier champion du Monde français.

Depuis, les résultats français n'ont fait que progresser tant chez les garçons que chez les filles. En 2000, aux Jeux Olympiques de Sydney, David Douillet devient le judoka le plus titré de tous les temps. (4 fois Champion du Monde et 2 fois Champion Olympique).

Franchi en 2003, le cap des 580 000 licenciés place désormais la FFJDA comme la troisième fédération " olympique " en France. Cette réussite est l'histoire d'une passion partagée depuis toujours par tous les acteurs du Judo français, dirigeants, professeurs et pratiquants dans le respect des valeurs morales conformes à l'éthique du Judo.



Code moral


La Politesse : C'est respecter l'autre
Le Courage : C'est faire ce qui est juste
La Sincérité : C'est exprimer sans déguiser sa pensée
L'Honneur : C'est être fidèle à la parole donnée
La Modestie : C'est parler de soi-même sans orgueil
Le Respect : C'est faire naître la confiance
Le Contrôle de soi : C'est savoir taire sa colère
L'Amitié : C'est le plus pur des sentiments humains



La surface de combat


"Tirée de la réglementation française de l'I.J.F."

La surface de compétition doit mesurer entre 14 m x 14 m et 16 m x 16 m et doit être divisée en deux zones. La délimitation entre ses deux surfaces constitue la zone de danger qui doit être représentée par une bande de couleur (généralement rouge) d'une largeur approximative de 1 m, faisant partie du tapis ou fixée à celui-ci, et parallèle aux côtés de la surface de compétition.

La surface délimitée par la zone de danger (et comprenant cette dernière) constitue la surface de combat qui doit toujours mesurer entre 9 m x 9 m et 10 m x 10 m. La surface située à l'extérieur de la zone de danger correspond à la surface de sécurité qui doit être d'une largeur approximative de 3 m (mais jamais moins de 2,5 m)

Un ruban adhésif rouge et un autre blanc, d'environ 6 cm de large et 25 cm de long, doivent être collés au centre de la surface de combat, à une distance d'environ 4 m l'un de l'autre, afin d'indiquer l'emplacement des compétiteurs au début du combat. Le ruban adhésif rouge doit se trouver à la droite de l'arbitre.

Si deux ou plusieurs surfaces de compétition sont disposées l'une à côté de l'autre, il est permis d'utiliser une surface de sécurité commune d'une largeur minimale de 3 m. Un espace libre d'au moins 50 cm doit être laissé autour de la surface de compétition.

Chaque tapis est rectangulaire et mesure 2 m de long par 1 m de large (traditionnellement ils faisaient 183 cm par 91,5 cm). Ils est fait de paille tressée ou, le plus souvent, de mousse agglomérée. Il doit être ferme et posséder la propriété d'absorber les chocs des "ukemis". Les tatamis sont recouverts d'un matériau plastifié de couleur rouge ou vert qui ne doit pas être glissant ni trop rugueux. Les éléments constituant la surface de combat doivent être placés les uns contre les autres sans laisser d'interstice.

Une plate-forme, facultative, doit être faite en bois résistant tout en ayant une certaine élasticité. Elle doit mesurer environ 18 m de côté sans jamais dépasser 50 cm de hauteur.





Les points et pénalités lors d'un combat


L'arbitre est le maître du combat, sans arbitre il n'existerait pas de compétitions. Les arbitres sont des personnes, et toutes les personnes commettent des erreurs. Il faut donc RESPECTER LES ARBITRES ET LEURS DÉCISIONS même si elles nous paraissent parfois injustes.
 


YUKO
Chute sur le côté ou immobilisation de 15 à 19 sec. / 5 points

WAZA ARI
Lorsqu'il manque un élément pour faire un IPPON ou immobilisation de 20 à 24 sec. / 7 points

IPPON
Chute sur le dos avec force et vitesse ou 25 secondes d'immobilisation. / 10 points victoire immédiate

WAZA ARI-AWAZATE-IPPON
Vainqueur par 2 Waza Ari / 10 points victoire immédiate

SHIDO
1ère pénalité. / 3 points





Termes employés lors des combats

HAJIME
Début de combat

HIKI WAKE
Match nul

MATE
Arrêt de combat

 

OSAEKOMI
Prise d'immobilisation

SONO MAMA
Ne bougez plus

SOREMADE
Fin de combat

TOKETA
Sortie d'immobilisation

YOSHI
Reprenez le combat

YUSEI GAESHI
Vainqueur par supériorité technique




Les ceintures

Les ceintures symbolisent la progression de l'élève et sont délivrées par le professeur jusqu'à la ceinture marron. Ensuite, un examen officiel permet d'obtenir la prestigieuse ceinture noire. Aujourd'hui, le Judo français en compte près de 38 000 et plus de 100 000 ont été décernées depuis la création de la Fédération.


Ceinture blanche 4/6 ans

Pour les plus jeunes, un dispositif spécifique est proposé dans certains clubs : l'Eveil Judo des 4-5 ans.
• Ceinture blanche – 4 ans,
• Ceinture blanche avec une bande jaune horizontale – 5 ans,
• Ceinture blanche avec deux bandes jaunes horizontales – 6 ans.

Ceinture blanche/jaune 7 ans

Ceinture jaune 8 ans

Ceinture jaune/orange 9 ans

Ceinture orange 10 ans

Ceinture orange/verte 11 ans

Ceinture verte 12 ans

Ceinture bleue 13 ans

Ceinture marron 14 ans

Ceinture noire 15 ans minimum

Ceinture rouge et blanche, 6ème, 7ème et 8ème Dan

Ceinture rouge 9ème et 10ème Dan

Les âges mentionnés n'indiquent bien évidemment pas une "obligation" d'obtenir telle ceinture à tel âge, mais un âge minimum pour atteindre ce grade.

L'enseignant a toute latitude pour accélérer les progressions en grade d'un élève méritant et qui a commencé à pratiquer après 6 ans ou éventuellement pour "retarder" celle d'un élève jugé moins performant que les camarades de son cours.

A partir de la ceinture noire ou 1er Dan, les grades ne sont plus délivrés au sein du club par les professeurs mais par la Commission Spécialisée des Dan et Grades Equivalents (CSDGE) de la FFJDA.



Grades
1er Dan

2è Dan

3è Dan

4è Dan

5è Dan

Age plancher 15 ans (Cadet) 17 ans (Junior) 20 ans (Senior) 24 ans 29 ans
Délai dans le grade 1 an minimum 2 ans minimum 3 ans minimum 4 ans minimum 5 ans minimum